Les citations de Manius Macrinus Firmus

Manius Macrinus Firmus

Citations par saison

Une nuit, une nuit à attendre... Une longue nuit avant de savoir si le souverain ennemi acceptera un traité de paix, si fragile, si friable qu'on aurait même de la peine à le prendre au sérieux. Des solutions précaires, du rafistolage, voilà tout ce que j'ai su inventer. La Bretagne résistait quand je suis arrivé, elle résistera encore quand je partirai. Je ne saurais dire pourquoi, je conserve encore, rescapée de mon découragement, une curiosité : existe t-il quelqu'un parmi nous déjà - ou encore à naitre - qui se destine à restaurer l'ordre sur l'île de Bretagne? Et s'il existe, que peut-il bien posséder que je ne possède moi-même ? D'où vient-il ? Est-il romain ? Quelle arme tient-il à sa ceinture ? Celui qui vaincra là où j'ai échoué, je voudrais voir son visage une fois, car je lui conserve encore, rescapé de mon découragement, ma curiosité.
C'est tout ? Treize ans qu'ils me laissent pourrir sur pied, dans ce pays de merde ! Treize ans ! Maintenant ils m'envoient un message, il faut que je rentre chez moi !
[...] Mais qu'est ce qui leur fait croire que ça existe encore chez moi ?!! Est-ce qu'un type qui a foutu le camp treize ans peut encore avoir un chez soi ? C'est complètement absurde...
Oh c'etait trop triste ce qu'il y avait dedans. Ça donnait une fausse image de moi. Parce que je suis d'un naturel rieur. D'après ma grand-mère en Macédoine, quand j'avais deux ans, j'étais blond, bouclé, et je souriais a tout le monde. Même aux étrangers. Toi par exemple, si tu m'avais connu quand j'avais deux, ans je t'aurai sûrement souris. Tu sais, comme j'ai détruit les tablettes, tu tombera peut-être sur des gens qui voudront savoir comment j'étais. Dis leurs ça: blond, bouclé, toujours le sourire aux lèvres. Blond, bouclé, toujours le sourire aux lèvres. Toujours le sourire aux lèvres.