Les citations de Méléagant
Méléagant apparait pour la première fois lors du livre IV lorsque Lancelot est esseulé, son camp démantelé et Guenièvre récupérée par Arthur Pendragon.
Il s'approche alors de lui et lui dit alors :
Juste à notre aplomb une corneille est posée sur une branche. Dans quelques secondes, elle va s'envoler. [...] Voilà. Nous avons franchi le solstice d'été. Et pendant que d'autres célèbrent le jour le plus interminable de l'année, nous allons secrètement nous réjouir du retour des longues nuits. [...] Levez-vous.
Méléagant est « le dieu des morts solitaire des frayeurs du ciel » et lorsque Lancelot demande son nom, il répond qu'on le nomme parfois "La Réponse".
Durant le livre V, il influence Lancelot pour qu'il ne retire pas l'épée du Rocher car il n'est pas l'élu des dieux ayant désigné Arthur, Roi.
Il fait également tout pour qu'il renie définitivement Arthur et l'assassine.
Il manipule également Arthur lors de sa recherche de descendance, accentuant sa dépression en lui faisant revoir son père adoptif, Anton et en lui faisant croise qu'il n'aura jamais de descendance car il est infertile.
Cela pousse le roi à faire une tentative de suicide une fois revenu au château.
Il apparait également dans la scène post-générique de Kaamelott : Premier Volet, où on le voit ramper sur le sol, ramasser de la neige et la boire et se retourner, allongé face au ciel.
Le personnage de Méléagant est interprété par Carlo Brandt.
Juste à notre aplomb, une corneille est posée sur une branche. Dans quelques secondes, elle va s’envoler. (La corneille s’envole.) Voilà. Nous avons franchi le solstice d’été. Et pendant que d’autres célèbrent le jour le plus interminable de l’année… nous allons secrètement nous réjouir du retour des longues nuits. (Pause) Levez-vous.
Mais je pensais que vous auriez trouvé une petite clairière… avec un ruisseau. Les tocards prennent toujours leur retraite près d’un ruisseau, à cause de la soif. Pourtant une retraite, c’est une retraite de tout, ne croyez-vous pas ? Moi, quand j’ai plus rien à faire ici, je me retire… Plus une goutte d’eau. Plus un rayon de soleil. Je me dessèche, de la tête aux pieds, en un petit cadavre sous un tas de feuilles… Les saisons me survolent sans me soupçonner… Et puis, un jour, la corneille raconte qu’elle a entendu au loin quelqu’un qui recommence à pleurer. Guenièvre ! Guenièvre ! Alors là, j’ouvre un œil, je rampe, mangeant la neige, léchant l’eau croupie… et mes ennemis tressaillent, car à me voir boire, ils comprennent que je suis de retour. (Pause) Vous m'faites pas rentrer ? (Ricanement) Magnifique.
Tout cela n'est rien. Absolument rien ! Il y a peu de temps quelque chose a fait « Boum ». Voila, nous sommes sur une toute petite miette expulsée par ce boum, qui dérive et tournicote sur elle-même, en attendant sa fin, proche ! Sur cette miette de tous petits organismes gesticulent ; ça nait, ça vit, et ça meurt! Tout cela n'a aucune conséquence.
Je dirais que ma vie ne représente pas la période la plus captivante de mon existence.