Les citations de Livre VI
Le top de la saison
- Loth d’Orcanie 13 citations
- Publius Servius Capito 8 citations
- Cæsar Imperator 8 citations
- Goustan 8 citations
- Arthur Pendragon 7 citations
Des gamins de partout, plein la chambre. Je sais pas... soixante, quatre-vingt. Des tout petits, de quatre ou cinq ans, et tous ensemble : "Ave votre tranquillité", alors moi comme un con : "Ave les enfants. Alors, ça vous a plu, la visite du palais ? Qu'est-ce que vous avez vu de beau ?" Euh, bref. Je raconte mes conneries habituelles, puis tout d'un coup j'en repère un, sur le devant, un petit mec, avec des mèches en pétard, et un petit paquet dans la main. On aurait dit que, il faisait la gueule. Comment tu t'appelles ? Ptt, pas de réponse. Il est drôlement joli ton paquet. Oh, ni oui ni merde. Tu veux pas me dire ce que c'est ? "C'est un cadeau pour le général", qu'y me fait. Bah vous me croirez ou non, j'ai eu beau lui dire que c'était moi le général, y a pas eu moyen. Alors je l'ai pris tout seul avec moi, ça m'a pris la journée. J'ai montré mon uniforme, je l'ai emmené dans la salle des cartes, j'ai montré des maquettes de bateaux. Un moment il faisait presque nuit, je lui ai dit "écoute, ça va peut-être aller là, non ? Bah, tu vois quand même bien que c'est moi le général, hein, alors tu me donne le paquet pis on n'en parle plus". Il m'a dit "d'accord". C'était des petites meringues, blanches, rondes comme ça. Ah, drôlement bonnes. On les a mangées tous les deux sur la terrasse, sans rien dire. Voilà. Si je devais choisir une journée à revivre, je prendrais celle-là.
Allez, vous devriez mettre les bouts, les demi-sels ! C'est gentil d'être passés ! On va vous faire un p'tit sac avec des restes pour manger chez vous.
Allons, je suis humilié. Moi qui croyais que le Romain respectait ses ennemis, et ben non ! En voilà encore une belle désillusion. S'ils croient que c'est avec une mentalité pareille qu'ils vont fédérer le pays, on leur rend leur fric, on remonte sur les chevaux et on leur met sur la gueule ! D'un autre côté, restituer une pareille quantité de blé, ça frise le mauvais goût, je suis désolé, ça ne se fait pas ! Ne serait-ce par respect pour les plus nécessiteux. Bon allons, après, il y a le serment : si je garde le blé, j'attaque pas ! Et ben voilà : je garde le blé, j'attaque pas ; un serment c'est sacré. Oui mais ce qui m'ennuie, c'est que c'est pile le jour que j'avais choisi pour vous passer le pouvoir... C'est quelque chose, les dates, hein ! Je garde le blé, j'attaque pas, je suis sous serment. Mais vous, maintenant que vous êtes roi de Carmélide, si... s'il vous prend le goût d'aller leur dérouiller le cul, je ne vois vraiment pas comment je pourrais vous en empêcher !
Alors c'est ça, la stratégie moderne ? Réunir cinq trous-de-balle en cercle et s'balancer des fions ?
Alors écoutez-moi bien les sent-la-pisse, vous êtes probablement en train d'insulter un roi désigné par les dieux... Et s'il y a une chose dont il ne faut pas se foutre, c'est les dieux !
( À Arthur et Guenièvre) Hé ! A l'origine j'étais sorti pour lâcher une caisse, mais quand on vous voit comme ça dans le clair de lune, on a pas envie de bousiller le tableau. J'vais aller loufer à l'intérieur pour emboucaner les autres fumiers. Profitez ! Le plus beau dans les histoires d'amour, c'est le début...
Je vous ai passé le pouvoir, je vais pas vous le reprendre. Mais faites attention de pas devenir une tarlouse.
Et ben vous inviterez vos copains à la maison, on vous organisera une petite après-midi à la plage et vous pourrez faire des pâtés !.
Allez ! Et si on part assez tôt, on pourra peut-être s'arrêter deux minutes si on tombe sur des champis !.
L'adjectif qui me correspond le mieux, c'est : le plancton.
Une nuit, une nuit à attendre... Une longue nuit avant de savoir si le souverain ennemi acceptera un traité de paix, si fragile, si friable qu'on aurait même de la peine à le prendre au sérieux. Des solutions précaires, du rafistolage, voilà tout ce que j'ai su inventer. La Bretagne résistait quand je suis arrivé, elle résistera encore quand je partirai. Je ne saurais dire pourquoi, je conserve encore, rescapée de mon découragement, une curiosité : existe t-il quelqu'un parmi nous déjà - ou encore à naitre - qui se destine à restaurer l'ordre sur l'île de Bretagne? Et s'il existe, que peut-il bien posséder que je ne possède moi-même ? D'où vient-il ? Est-il romain ? Quelle arme tient-il à sa ceinture ? Celui qui vaincra là où j'ai échoué, je voudrais voir son visage une fois, car je lui conserve encore, rescapé de mon découragement, ma curiosité.
C'est tout ? Treize ans qu'ils me laissent pourrir sur pied, dans ce pays de merde ! Treize ans ! Maintenant ils m'envoient un message, il faut que je rentre chez moi !
[...] Mais qu'est ce qui leur fait croire que ça existe encore chez moi ?!! Est-ce qu'un type qui a foutu le camp treize ans peut encore avoir un chez soi ? C'est complètement absurde...
[...] Mais qu'est ce qui leur fait croire que ça existe encore chez moi ?!! Est-ce qu'un type qui a foutu le camp treize ans peut encore avoir un chez soi ? C'est complètement absurde...
Oh c'etait trop triste ce qu'il y avait dedans. Ça donnait une fausse image de moi. Parce que je suis d'un naturel rieur. D'après ma grand-mère en Macédoine, quand j'avais deux ans, j'étais blond, bouclé, et je souriais a tout le monde. Même aux étrangers. Toi par exemple, si tu m'avais connu quand j'avais deux, ans je t'aurai sûrement souris. Tu sais, comme j'ai détruit les tablettes, tu tombera peut-être sur des gens qui voudront savoir comment j'étais. Dis leurs ça: blond, bouclé, toujours le sourire aux lèvres. Blond, bouclé, toujours le sourire aux lèvres. Toujours le sourire aux lèvres.
Regarde, vois ! Cette glorieuse cité cosmopolite, regarde. Carrefour des civilisations, hôtesse orgueilleuse de peuplades fascinées, regarde. On nous reproche assez qu’il n’existe plus de vrais Romains, hein ? Hein ? Allez trouve un Breton, trouve.
Ca y est ! C’est leur dernière saison aux débiles. Tu peux préparer les outils, on passe directement de la discussion à la désintégration.
(Capito : Les quatre en une seule fois, vous avez pas peur que ça soit un peu voyant non ?) Rien à foutre ! Tu peux même les crucifier sur une estrade au milieu du forum si ça te chante, c’est moi qui paye l’orchestre.
Je vais poser une question simple : et vous, vous le méritez ? Ah non mais attendez, est-ce que vous le méritez, est-ce que vous méritez votre place ?! Lurco ! Tu devais aller en Germanie... c'est ta tante qui t'a fait entrer au sénat ! Pisansius ! Pas une seule année dans la légion, pas une seule ! J'm...e demande même parfois si t'as déjà tenu une arme dans ta vie... Destisius ! C'est ton père qui a donné la moitié de ses terres pour que quelqu'un puisse prendre ta place en Afrique... C'est vrai ou c'est pas vrai ? Vous êtes tous des planqués, tous, tous, tous, tous , tous. [...] Vous allez me signer cette tablette, parce que le p'tit mérite largement son grade autant que vous vous méritez votre place au Sénat... Largement.
Oh allez, mon pote ! Fais un effort ! Dans dix minutes, t'es pendu et on n'en parle plus.
D'autant que les orchestres en Bretagne, franchement, autant se frotter les noyaux avec des orties!